Descente sur Espylacop

Un hennissement déchira le silence opressant que la tempête laissait derrière elle. Un éclar illumina les cieux pour s'abattre sur les flancs de la Montagne et y laisser un immense cratère. Un deuxième éclair, brun cette fois-ci, s'envola du cratère.

Astygan s'éleva dans les cieux pour fuir l'explosion. Elle s'arrêta plus haut, sur une pointe rocheuse, afin d'observer le cratère par lequel elle était descendu sur Espylacop. Il était encore fumant.

Ne suivant que son instinct, l'animal puissant s'élança tout droit vers les plaines de la Licorne.
Son hennissement déchira une deuxième fois les cieux. Il signifiait :

- Reine Zarta, j'arrive !!!

Astygan fit alors un écart brusque au niveau de la Forêt du Phénix : une chose hurlai mentalement.
Elle descendit alors, car une force mentale au-dessus de tout niveau la submergeait et l'entraînait à terre. Là, un nourisson pleurai, avec sa voix cette fois-ci.
Astygan réussit, à force de bataille avec l' Enfant, à se dégager de l'étreinte mentale. Elle lui envoya des pensées apaisantes afin de le calmer...

Une grande forme alezane (marron) descendit des cieux. "Chose" se posa près d'elle. Chose ne voulu pas la laisser s'installer dans elle. Chose lui envoya des images avec de l'eau, des prairies dans le soleil couchant, des images qui sont si belles qu'elle vous calment et, parfois, vous endorment. L'Enfant se calma. Chose était chaude, elle se coucha près de l'Enfant, et l'Enfant fut tout à coup noyé dans un toubillon de chaleur et de douceur, c'était si agréable. L'Enfant s'endormit, et Chose veillait sur elle.

Je veillerait sur toi, Enfant...
Astygan s'était totalement libérée de l'Enfant, qu'elle savait désormait important, perdu et... affamé.
Astygan se promit d'attendre que l'Enfant se réveille pour aller chercher à manger.

À son réveil, Astygan s'étonna de s'être endormie. Elle souleva l'aile sous laquelle elle avait couvert l'Enfant. Avec horreur, elle constata qu'elle n'était plus ici. Astygan envoya un hennissement, puis un hennissement mental. Puis, se ressaisissant, en espérant que d'autres êtres doués de cet art ne l'avaient pas entendue, Astygan partit à la rechercher de l'Enfant.

Elle alla jusqu'a Mouille-qui-Chuchote, puis plongea sa main dedans. Elle rit, sa caresse était froide mais pas désagréable. Elle plongea la tête dedans. Ce qu'elle vit alors dépassa son imagination. De merveilleux animaux avec une peau rose et un bas du corps ver-bleu dansaient et jouaient une musique cristaline. Elle sentit alors que Chose la ssoulevait et émit un cri mental de désaprobation, mais ne se débatit pas. Chose la posa près de ses Bouts-de-Pieds-tout-Durs, puis appuya satête contre la sienne. Chose avait eu peur pour elle, Enfant le sentait.
Plus 'artir !, promit-elle.

*Rose-bleu-vert bloup !*, cria l'Enfant à Astygan.
Comme Astygan ne semblait pas comprendre, l'Enfant lu montra l'eau. *Non, Sirènes.*
- Si...ène ?
Astygan poussa un soupir amusé. Elle tapa du sabot, et lui dit : *Moi, Astygan.*
*As...ty...ga ?*
*As-ty-gaNN*
*As...ty...gannnnnnn !!!*
Reniflement d'approbation.
*As...ty...gan...As...ty...gan...As-ty-gan, As-ty-gan, Astygan ! Astygan ! Astygan !!!*

- ASTYGANNNNN !!!!!!!!!!!!!

Et Astygan et l'Enfant éclatèrent de rire, chacun à sa manière, mais se comprenant toutes les deux...

L'enfant grandissait de jour en jour, et commençait parler tout haut les mots qu'Astygan lui envoyait par la Magie. Un jour, alors qu'Astygan observait les tentatives de l'Enfant qui essayait de marcher, celui-ci s'approcha de la rivière.
-Astygan, viens ! lui lança-t-il, regarde les sirènes !
Tout en approchant, Astygan avait un mauvais préssentiment. Il se confirma, car, tout a coup, une Sirène jaillit de l'eau, et avec un cri effroyable, tenta de s'approprier l'Enfant. Heureusement, Astgan eu le temps d lui envoyer une ruade, et la créature tomba raide. Elle était morte.

Astygan rejeta son corps dans les flots, afin que les siens puissent le récupérer.
*Petit d'homme, je crains quenous devions nous en aller d'ici le plus tôt possible !*
*La Sirène n'est pas méchante. Ensocelrée.*
*Ensorcelée. Allez, viens avec moi : dès que tu pourras, nous repartirons.*
Au fond, Astygan l'avait aussi sentit. Elle se promit de repartir, quand elle aurait le temps, de voir ce que manigançait le Peuple des Eaux, et surtout pourquoi la Sirène avait été ensorcelée.
Elle releva l'Enfant, et ils repatirent.

Quelques semaines plus tard, l'Enfant avait énormémentt grandi. Lui et Astygan étaient liés par la magie qu'ils utilisaient. Ils étaient perpétuellement liés, l'Enfant pouvait cacher ses pensées, par exemple, mais les qualités d'Astygan, par exemple son odorat et la perception des choses, faisaient partie de lui. Chez la jument, c'était la même chose. Avant de faire qulque chose, ils n'avaient pas besoin de communiquer : ils étaient en communion. En revanche, si l'un avait mal, l'autre ressentait la douleur aussi.
L'une des qualités de cette magie est aussi de percevoir les choses, par exemple les êtres vivants. Ils sot perçut comme, par exemple, un radar localise un avion : ils sont des taches de vie.

Un jour, l'Enfant voulut essayer de monter Astygan. Soudain, un aigle surgit, et il piqua sur l'Enfant, toutes serres dehors.
*ACCROCHE TOI !!!*
Astygan laissa à peine le temps à l'Enfant de s'accrocher, puis elle démarra directement au grand galop et se laissa tomber de la falaise. L'Enfant s'envolait, alors Astygan se redressa. N'importe qui serait tomber, mais pas l'Enfant : son lien lavait prévenu que la jument allait virer. L'aigle, furieux, rata de peu la croupe d'Astygan.
*Non ! Ne relève pas tes jambes ! Descends-les et penche-toi en avant ! Accroche-toi de toutes tes forces à ma crinière et serre les jambes !*
*O...Oui, Astygan !*
Cet échange, qui peut paraître long, ne dura qu'une fraction de seconde.

Après cela, Astygan battit des ailes de toutes ses forc, jusqu'à dépasser les montagnes, puis la Plaine, puis même le village, jusqu'à arriver à la Forêt du Phénix.
Là, elle attendit quelques minutes, qui se transformèrent en heure. A ce moment là, ils virent l'Aigle Obscur passer au-dessus d'eux, en planant : il était épuisé.

*Suis-le*ordonna Astygan.
L'Enfant s'executa. Astygan ferma son Esprit.
*L'as-tu retrouvé ?*
*Oui.*
Elle retrouva l'Enfant sans peine, puis elle s'approcha de l'Aigle, imprudamant niché au sol.
*Aigle, lève-oi !*
L'Aigle se révela en sursaut, avant de s'immobiliser, paralysé par Astygan qui fouillait son Esprit. Elle découvrit alors un autre Esprit, qui avait infesté le Bon Esprit. Astygan réveilla le Mauvais Esprit, et le combat qui régnait entre eux dura une éternité. Pendant plusieurs jours, Astygan ne bougeait plus, la tête appuyée contre celle de l'Aigle. Au bout de trois jours, Astygan sortit de sa torpeur. Elle remercia l'Enfant de l'avoir attendu, puis, tout deux, regardèrent un aigle totalement ahuri s'éloigner à tire-d'aile.

...
-Astygan ! Astygan !
Quelques mois déja avaient passé depuis l'incident.
L'enfant chuchotait. Il faisait nuit noire.
-Astygan ! Réveille-toi !
L'Enfant savait déjà parler.
*Qu'y a t il ? *
*Ombres.*
Astygan sursauta, puis releva la tête. L'Enfant était accroupi à côté d'elle. Il regardait dans le noir.

*Monte.*
L'Enfant s'executa.
*Ferme ton Esprit*.
ll s'executa une deuxième fois.
Astygan poussa alors un hennissement et un cri mentalde défis, en même temps.
Alors, elle les vit. Les Ombres;
6-Astygan, envole-toi !
L'Enfant avait hurlé, il avait des larmes sur les joues.
*Cela ne servirait à rien. Accroche toi !*

Il sentit alors des frôlements sur les murailles de son Esprit. Soudains, les frôlements se transformèrent coups puissants et répétés, mais, heureusement pour lui, Astygan l'avait formé tou jeune à empêcher d'autres créatures à entrer dans son Esprit, et il avait désormais une grande maîtrise de ses "murailles". Mais jamais il n'avait eu affaire à des Esprits Obscurs. A l'aide du lien qui le liait à Astygan, il lui demanda discretement, malgré sa peur, de l'aider. A ce moment, il sentit une immense magie se déverser par le biai de son lien avec Astygan, et, coombinant leurs forces, ils "éjectèrent" les Esprits Obscurs de celui de Pargon.

*Garde tes murailles fermées*.
Pas de réponse.
Avec un hennissement puissant et retentissant, elle fit mine de s'envoler puis galopa comme une folle jusqu'à la falaise qui bordait l'endroit où ils s'étaint installés.
*Nous ny reviendront plus jamais.* lui envoya Astygan d'un ton grave.


La suite dans "La grotte des Esprits" ==> "La grotte d'Argent".

Astygan se laissa tomber dans le vide. Les ailes repliées, tel un faucon, elle allait s'écraser dans le Lac.
*Penche-toi le plus possible sur mon encolure*
L'Enfant s'executa sans lui envoyer de réponse.
La chute durait. Les Esprits Obscurs les rattrapaient. Elle ne freina pas.

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